Le Président Recep Tayyip Erdoğan a fait un discours lors d’une conférence de presse tenue après la réunion de son cabinet. « Nous continuons à lutter sans relâche pour que la Türkiye atteigne ses objectifs. Depuis la dernière réunion de notre cabinet, nous avons continué à travailler de manière intensive », a indiqué le Président Erdoğan. « UN COORDINATEUR SPECIAL CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME SERAIT NOMME PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE L’OTAN » Il a évoqué le sommet de l’OTAN qui s’est tenu récemment à Vilnius et a dit : « Le sommet de l'OTAN, organisé à un moment critique, a été une réunion internationale où nous avons exprimé nos thèses, en particulier sur la lutte contre le terrorisme, et obtenu des gains diplomatiques importants pour notre pays. Pour la première fois dans l'histoire de l'OTAN, il a été annoncé qu’un coordinateur spécial chargé de la lutte contre le terrorisme serait nommé par le Secrétaire général. » En ce qui concerne le processus d’adhésion de la Suède à l’Alliance, le Président Erdoğan a dit que les mesures à être prises mutuellement ont été déterminées avec la déclaration commune et que la Türkiye remplira son rôle une fois que la GANT sera ouverte. « L’instance qui prendra la décision finale sur les protocoles d’adhésion est la Grande Assemblée nationale de Türkiye (GANT) », a-t-il indiqué. Rappelant ses réunions avec 13 leaders parmi lesquels le Président américain Biden, le Président français Macron et le Président grec Mitsotakis en marge du sommet, le Président Erdoğan a souligné : « Nous avons vu une fois de plus lors de ces réunions que nous n'avons aucun problème qui ne puisse être résolu avec un pays, en particulier avec nos voisins. Nous pensons que si une voie est ouverte au dialogue et à la diplomatie, les malentendus seront éliminés et les différends seront résolus. » « NOUS VOULONS PROGRESSER SUR NOTRE PROCESSUS D'ADHESION A PART ENTIERE A L'UNION EUROPEENNE » « Nous sommes particulièrement optimistes quant aux négociations que nous menons avec nos amis européens », a-t-il noté et poursuivi : « Nous voulons maintenant progresser sur des sujets fondamentaux tels que la relance de notre processus d'adhésion à part entière à l'Union européenne, la mise à jour de l'accord d’union douanière, l’exemption des visas pour nos citoyens. J'espère que nous verrons bientôt les résultats positifs de ces démarches, qui seront dans l'intérêt à la fois de notre pays et de l'Union européenne. » « AU COURS DE NOTRE VISITE DANS LES PAYS DU GOLFE, 13 ACCORDS POUR UNE VALEUR TOTALE DE 50,7 MILLIARDS DE DOLLARS ONT ETE SIGNES » Il a également parlé de sa récente visite dans les pays du Golfe et a dit : « Nos visites en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis ont été extrêmement fructueuses et réussies. Nous avons fait avancer notre coopération avec l'Arabie saoudite avec les 5 accords que nous avons signés. Nous avons signé le plus important contrat d'exportation dans le domaine de la défense et de l'aérospatiale de notre histoire dans l'industrie de la défense. Nous avons décidé de couronner nos excellentes relations avec le Qatar par de nouveaux partenariats. Avec un volume d'échanges bilatéraux de 10 milliards de dollars, les Émirats arabes unis comptent parmi les principaux partenaires commerciaux et économiques de notre pays dans la région. Nous avons célébré le 50e anniversaire de nos relations diplomatiques avec la mise en place du mécanisme du Conseil stratégique de haut niveau. Au cours de notre visite, 13 accords ont été signés dans différents domaines, pour une valeur totale de 50,7 milliards de dollars. » « NOUS N'HESITONS PAS A METTRE LA MAIN SOUS LA PIERRE POUR UNE PAIX DURABLE ET JUSTE SUR L'ILE DE CHYPRE » En ce qui concerne sa visite en République turque de Chypre du Nord après sa tournée dans les pays du Golfe, le Président Erdoğan a dit : « Nous n'avons pas fui et ne fuirons pas une solution basée sur les réalités de l'île. Nous n'hésitons pas à mettre la main sous la pierre pour une paix durable et juste sur l'île de Chypre. Nous avons montré notre sincérité sur cette question dans tous les processus qui se sont déroulés jusqu'à présent, y compris le plan Annan, et nous le ferons à nouveau si nécessaire. Cependant, il est clair que pour ce faire, nos interlocuteurs devraient accepter la situation sur le terrain au lieu d'insister à imposer des choses. »