Le Président Recep Tayyip Erdoğan a fait un discours lors d’une conférence de presse tenue après la réunion de son cabinet. « Nous souhaitons libérer notre pays de la constitution actuelle, produit du putsch », a-t-il souligné et poursuivi : « Nous souhaitons que notre voyage au deuxième siècle de notre République soit guidé par une constitution en faveur de libertés, civile, inclusive, qui sera défendue par tous les segments de notre société. » « NOTRE IDEAL D’UNE TÜRKİYE PUISSANTE A LA FOIS SUR LE TERRAIN ET A LA TABLE S’EST CONCRETISE » « La politique étrangère est l'un des premiers domaines dans lesquels la Türkiye a changé le statu quo », a-t-il dit et poursuivi : « Il est impossible de rendre permanente une formule excluant la Türkiye dans notre région. Notre idéal d’une Türkiye puissante à la fois sur le terrain et à la table s’est concrétisé. » « Aujourd’hui, la sphère d'influence de notre pays s'est étendue bien au-delà de ses frontières. Le fait que les récentes élections aient été suivies de près partout dans le monde, de l'Afrique à l'Asie, de l'Europe à l'Amérique latine, du monde turc au monde islamique, en est l'expression la plus évidente. Des centaines de millions de personnes qui ont de l’affection pour nous, même s’ils n’ont pas un lien physique avec nous, voient leur avenir en Türkiye », a-t-il noté. Le Président Erdoğan qui a également parlé de ses visites en République turque de Chypre du Nord (RTCN) et en Azerbaïdjan, a dit en ce qui concerne sa visite à Chypre : « Nous continuerons notre lutte côte à côte avec le peuple chypriote turc, qui fait partie intégrante de la nation turque. Nous prendrons toutes sortes de mesures juridiques, économiques et politiques pour approfondir l'intégration entre la Türkiye et la RTCN. Nous ne permettrons jamais que les droits de notre pays ou de la République turque de Chypre du Nord soient usurpés. » Quant à la visite en Azerbaïdjan, il a dit : « Lors des entretiens avec mon frère Ilham Aliev, nous avons pris de nombreuses décisions importantes qui amélioreront nos relations bilatérales dans tous les domaines. Nous nous sommes fixé comme objectif commun l’augmentation du volume des échanges à 15 milliards de dollars. En tant que deux dirigeants, nous attachons une grande importance en particulier à la création de l'Université turco-azerbaïdjanaise. Nous avons souligné notre soutien au processus de normalisation en cours avec l'Arménie. Nous avons réaffirmé notre attente forte pour l'instauration de la paix et de la stabilité dans notre région. Nous voyons le drapeau azerbaïdjanais, qui flotte aujourd’hui fièrement au Karabakh après près de 30 ans d'occupation, comme un symbole de notre fraternité. Nous travaillerons plus dur pour transformer nos relations avec l'Azerbaïdjan frère en un modèle d'intégration économique et politique institutionnalisé. »