QR-40, 22 mai 2020, Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hami Aksoy, en réponse à une question concernant les allégations grecques relatives à la frontière entre la Turquie et la Grèce
Le 15 avril 2020, la Grèce a notifié à notre ministère la construction d'une clôture dans le « secteur de Feres » de la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce.
Après une coordination effectuée avec les autorités turques compétentes, le ministère a transmis une note le 11 mai 2020 demandant à la Grèce de communiquer les coordonnées exactes de la zone de construction et proposant de convoquer la commission frontalière commune afin de s'assurer que la frontière terrestre ne soit pas violée.
Il a également été communiqué à la partie grecque que la construction de la clôture ne devrait pas être entamée sans une coordination technique entre les deux pays, car le lit de la rivière Meriç/Evros délimitant la frontière terrestre turco-grecque en 1926 a considérablement changé en raison de facteurs naturels et artificiels et il n'existe donc pas de coordonnées géographiques mutuellement convenues de cette section particulière de la frontière qui soient compatibles avec l'accord de 1926.
Malgré nos avertissements et nos propositions de coopération, la Grèce a lancé des activités de nivellement des terres le 13 mai 2020 et a violé notre frontière terrestre contractuelle. Cette violation a été immédiatement interceptée par nos autorités compétentes par le biais des mesures nécessaires.
La question peut être résolue si l’on tient les réunions que nous avons proposées entre les délégations techniques des deux pays.
Un fait-accompli à nos frontières ne sera en aucun cas toléré